Ah, le vélo. Le vent dans les cheveux, le soleil sur le visage, la satisfaction béate de laisser toutes ces voitures polluantes dans votre sillage (bon, peut-être pas toutes les voitures). C’est comme une thérapie sur deux roues, non ?
FAUX.
Parce que même nous, guerriers de la route vêtus de lycra, avons nos mauvais jours. Des jours où l’univers semble conspirer personnellement contre nos rayons, et où le seul paysage que nous voyons est l’intérieur d’un fossé.
Preuve A : la débâcle de la grande chaîne
Vous roulez tranquillement, vous vous sentez comme si Lance Armstrong s’était réincarné. Puis, CLAC. Votre vélo tremble, votre pédale se détraque et soudain, vous vous retrouvez là, tel un flamant rose confus, la chaîne enroulée autour de vos chevilles comme un serpent vengeur.
Conseil de pro : la graisse est votre amie. Et investissez dans un outil multifonction, car soyons honnêtes, vous en aurez besoin.
Pièce à conviction B : la guerre météorologique
Vous vous réveillez, les oiseaux chantent, le ciel est bleu. Le temps idéal pour faire du vélo, non ? Encore faux. Lorsque vous arrivez au parc, c’est comme si Poséidon lui-même piquait une colère, et votre vélo ressemble moins à un fidèle destrier qu’à un canot qui prend l’eau dans un ouragan.
Conseil de pro : les couches sont vos amies. Et peut-être un casque avec un aquarium intégré, au cas où.
Exemple C : Les petites surprises de la nature
Il n’y a rien de tel que de rouler le long d’un sentier pittoresque, en profitant de l’air frais… Attendez, qu’est-ce que c’est que cette chose sous votre pneu ? Oui, vous venez de rouler sur une famille de limaces en train de pique-niquer. Ou peut-être était-ce un écureuil. Ou un oiseau qui n’a pas réussi à s’échapper à temps. La nature est belle, mais parfois un peu dégoûtante.
Conseil de pro : les pneus larges sont vos amis. Et peut-être un peu de désinfectant pour les mains, au cas où.
À retenir :
Alors, la prochaine fois que vous verrez un cycliste qui a l’air d’avoir perdu son premier-né (bon, peut-être pas à ce point-là), rappelez-vous qu’il a probablement enduré au moins une de ces « joies » de la vie à vélo.
Mais c’est ça qui fait le charme du vélo, non ? On tombe, on se relève, et on en rit (ou en pleure) plus tard. Car malgré les mésaventures, les bains de boue et les rencontres occasionnelles avec des limaces, rien ne vaut la sensation du vent dans les cheveux, du soleil sur le visage et la satisfaction béate de laisser… enfin, une partie des gaz d’échappement derrière soi.
Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, j’ai rendez-vous avec un bidon de WD-40 et une chaîne très emmêlée.
Bon (ou du moins semi-bon) cyclisme !