Bon, je suis officiellement à bout. Je fais du vélo depuis des années et j’ai tout vu. Les klaxons impatients, les quasi-collisions, le mépris total pour mon existence même sur la route. Mais ces derniers temps, j’ai l’impression que les choses ont empiré.
C’est comme si certains conducteurs avaient développé une cécité sélective à l’égard des cyclistes. Nous sommes invisibles. Nous sommes des gêneurs. Nous ne méritons tout simplement pas d’être reconnus.
- Les dépassements trop proches : j’ai eu d’innombrables frissons en voyant des voitures me dépasser à quelques centimètres. C’est terrifiant et franchement dangereux. Ces conducteurs comprennent-ils seulement la physique du vent ?
- Les portes qui s’ouvrent : le redoutable « dooring ». Vous roulez tranquillement, sans vous occuper de rien, et soudain une portière s’ouvre juste devant vous. C’est un miracle que je ne me sois pas encore retrouvé sur le capot d’une voiture.
- Les virages à droite : C’est le pompon de l’audace pure. Les conducteurs s’assoient à une intersection, apparemment inconscients des cyclistes qui approchent par derrière. Puis, sans prévenir, ils tournent à droite, nous coupant la route.
Et n’oublions pas le barrage constant de klaxons. Des klaxons pour exister. Des klaxons pour avoir osé partager la route. Des klaxons qui s’apparentent davantage à des menaces agressives qu’à des rappels polis.
Je sais, je sais. Tous les conducteurs ne sont pas mauvais. Il y a ceux qui attendent patiemment une occasion de nous dépasser en toute sécurité, qui reconnaissent notre présence d’un signe de tête ou d’un geste de la main. Mais ils sont de plus en plus nombreux.
Il ne s’agit pas seulement de ma sécurité. Il s’agit d’un manque fondamental de respect pour les autres usagers de la route. Il s’agit d’une société qui semble valoriser la vitesse et la commodité par-dessus tout.
Alors, à ces conducteurs qui semblent penser que la route est leur terrain de jeu personnel :
- Partagez la route !
- Soyez attentifs à ce qui vous entoure !
- Et pour l’amour de Dieu, arrêtez de traiter les cyclistes comme des citoyens de seconde zone !
J’en ai assez de me sentir comme une cible. J’en ai assez d’être constamment sur le qui-vive. Je veux juste profiter d’une balade paisible sans avoir constamment peur d’être percuté.
Fin de la diatribe.
Avertissement : cet article de blog exprime les opinions personnelles de l’auteur et ne reflète pas nécessairement les points de vue de tous les cyclistes.
J’espère que cette diatribe trouvera un écho auprès de vous et des autres cyclistes. Continuons à plaider pour des conditions de circulation plus sûres et à exiger le respect sur la route.